Tranche de vie d'une petite entreprise en démarrage.

Le développement d’une startup, de son propre emploi et le travail autonome ont la cote actuellement. À l’époque où l’on essaie de plus en plus de redonner ses lettres de noblesse à l’entrepreunariat et à l’esprit d’entreprise (au Québec, pensons à l’émission Les Dragons ou aux plate-formes de socio-financement comme Haricot.ca par exemple), c’est une aventure tout de même bien garnie en épreuves et péripéties qui attend le candiat entrepreneur de la relève.

Tranche de vie d'une petite entreprise en démarrage.

Le développement d’une startup, de son propre emploi et le travail autonome ont la cote actuellement. À l’époque où l’on essaie de plus en plus de redonner ses lettres de noblesse à l’entrepreunariat et à l’esprit d’entreprise (au Québec, pensons à l’émission Les Dragons ou aux plate-formes de socio-financement comme Haricot.ca par exemple), c’est une aventure tout de même bien garnie en épreuves et péripéties qui attend le candiat entrepreneur de la relève.

 

Tranche de vie d’une petite entreprise en démarrage

C’est le défi un peu idéaliste, à la limite naïf, mais ô combien pragmatique au prochain détour (!) que je me suis donné, comme plusieurs de mes contemporains qui décident de faire le saut et de devenir leur propre boss. Un engagement dont on ne mesure pas toujours les implications à long terme sur le coup, un tant soit peu qu’ils soient prévisibles à ce moment, et c’est probablement mieux comme ça sinon plusieurs inventions devenues commodités, compagnies désormais célèbres et idées révolutionnaires devenues sens commun n’aurait sans doute jamais vu le jour!

Car nous sommes bien dans le domaine des idées. De celles que l’on veut mettre en application, faire prendre corps. On dit « créer une entreprise », et il y a sans doute de nombreux parralèles à faire entre la gestion d’une entreprise et le processus de création de l’artiste. Ceci étant dit, dans le cas d’une entreprise, on parle davantage de créer une « machine » qu’une « oeuvre d’art » (certains me diront quoi que, l’art moderne… et puis les machines sont des oeuvres d’art,…). Évidemment, la dite machine se doit de fonctionner parfaitement, au quart de tour!

Traverser la rue, changer de paradigme

Smoothies en pots mason, ça c'est trendy! Qu’advient-il lorsque le petit kiosque à limonade démarré au coin de la rue l’été de ses 12 ans se change progressivement en… « Juice Bar » branché du quartier ? Ce pourquoi tout aspirant PDG salive rien qu’en y pensant… la fâmeuse croissance, le succès! Mais comme pour l’adolescence, alors que la structure, les os eux-mêmes changent, il y a aussi un certain « mal de croissance » vécu par le projet qui dépasse l’étape de puberté.

C’est exactement là où je sens le projet de ‘kajoom.ca’. Démarré il y a maintenant plus de 8 ans. Ce fut d’abord et avant tout un projet personnel, autodidacte, « on the side » pendant mes études (en Technologies de la transformation de aliments au Complexe Agroalimentaire du Cégep régional de Lanaudière à Joliette) et lors d’implications dans différents organismes.

Plusieurs développeurs informatiques (dont les plus célèbres) vous le diront, on commence à « coder » d’abord par nécessité! Parce qu’on a un besoin maintenant qui se doit d’être réglé facilement, maintenant. C’est ainsi que je me suis donné pour mission d’apprendre à utiliser les logiciels Drupal, Joomla, puis le HTML et le CSS, puis le PHP incontournablement, sans oublier le JavaScript, un peu de XML, de JSON, de…

Il était déjà trop tard, j’avais la piqûre du Web, la bête « geek » en moi venait d’être réveillée. Avec quelques expériences en édition de journaux, artiste dans l’âme et doté d’un petit penchant pour la rédaction, les communications écrites, Internet et les technologies en général, j’y voyais une façon élégante de combiner forces et intérêts, tout en comblant ma soif de connaissances, mon goût pour la création et les défis constemment renouvelés.

Huit ans et beaucoup de pixels plus tard…

Des kiwis et... des agrumes!

Après huit années remplies de défis énormes, de réalisations dont nous sommes très fiers, de collaborations fructueuses (et aussi parfois infructueuses) de succès et d’échecs, d’efforts, de compromis, de ténacité, de (passons par toute la gamme des émotions!). Des articles, des pages, des tweets, du code, des lignes de code infinies effectuant toutes sortes de tâches en boucles et de conditions.

Des pixels. Beaucoup de pixels! Et beaucoup d’échéances, de mots, de courriels, de suivis, de problèmes inusités et de première apparence insolvables, de café, d’octets, de kilo-octets et de giga-octets sur des disques-durs, transitant sur les réseaux et aboutissant vers des centaines, milliers et millions de gens. Fiouff!

Nous voilà un épisode de vie plus tard… Mon fils n’est plus le petit garçon encore fasciné par les jeux « Flash » en ligne devenus hyper-accessibles au tournant du nouveau millénaire (en fait il a considérablement changé de niveau en la matière!), et ce projet que j’ai nommé Kajoom a pris du gallon. Pas aussi vite que je l’avais imaginé au départ À l’époque, je croyais que tout irait beaucoup plus vite, j’étais rempli d’une surdose de confiance en moi et d’optimisme… nécessaire à l’entrepreneur en démarrage comme nous le disions plus haut!

J’utilise le « nous », non-seulement parce que c’est de ma génération que d’interchanger les « je » et les « nous » dans la même phrase (!), mais parce que bien qu’ayant toujours été un projet personnel jusqu’à présent, Kajoom a été développé dès le départ pour ne pas rester l’oeuvre que d’une seule personne. C’est ainsi que j’ai su m’entourer progressivement d’une équipe (toujours en développement, vos CV ici!) pouvant allier un large spectre de compétences et de savoirs.

C’est plus qu’une simple question de pouvoir livrer la marchandise. C’est aussi de pouvoir combiner les expériences, les points de vue, les compétences, les disponibilités, faire surgir les discussions, les possibilités de création. Faire interagir les vrais humains, bref! Ceux derrière l’écran, au bout du câble ou du signal réseau. Et bien je veux dire que je suis vraiment fier de ce que Kajoom.Ca a accompli jusqu’à présent, de ce que nous sommes, de ce que nous accomplirons sous peu, de notre équipe géniale et de ce qu’il nous sera donné d’accomplir dans l’avenir.

Et la suite ? Just watch us!

Soleils jaunes, soleils roses, soleils verts... Bon été :) Entendons-nous bien, nous sommes une micro-entreprise, officiellement une « entreprise individuelle » que je considère toujours à l’étape de « démarrage »! Démarrage long, me direz-vous? Attachez-bien votre tuque et votre barbe (de hipster, pour le look), « just watch us », c’est maintenant que prendra le sens de KAJOOM! 🙂

Restez synchro avec nous en suivant notre blogue, nos pages Facebook, Twitter et cie, l’aventure de KAJOOM continue et va de plus belle pour la suite de 2016!

Au plaisir,

Marc-Antoine Minville

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